Cartes politiques

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Bon, à les regarder comme ça, c'est vraiment pas glorieux... Mais indépendamment d'un bourrinage excessif, on sent que les joueurs polonais, russe et suédois manquaient terriblement à l'équilibre du jeu.

Effectivement, la suède et la pologne ont pris cher dans cet partie...

Faut dire, si les Polonais avaient plus défendu leur patrie et moins massacré du protestant en Allemagne et en Hollande...

M'enfin, avec leurs trois armées et leur absence de forteresses (les pays mineurs non vassalisables...), dans leur pays de plaine, face à la marée russo-turque, ans soutien étranger à cause d'une France atone et d'une Espagne qui avait laisé tomber la lutte à l'Est pour se concentrer sur le protestantisme, c'était perdu d'avance.

Pour la Suède, c'est l'Anglais qui n'a pas joué le jeu, là aussi. Les règles sur les alliances avec les mineurs étaient alors infiniment moins contraignantes. Heureusement que ça a évolué.

El Gran Capitan a écrit:

Faut dire, si les Polonais avaient plus défendu leur patrie et moins massacré du protestant en Allemagne et en Hollande...

Le pire, c'est que j'ai jamais tenté la moindre action diplomatique sur la Pologne, elle m'est tombée toute seule en alliée lors de je ne sais plus quel événement ou guerre, quand j'ai vu la contenance de leurs armées par rapport aux miennes, j'ai eu des scrupules à laisser ces braves catholiques hors de la guerre sainte que je menais !

Sans doute le même évènement qui a fait que le Sud du pays est tombé entre mes mains, si je ne m'abuse. Parce que des tercios, on en a pas vu beaucoup se mouiller pour défendre la baie d'Odessa, hein :p

El Gran Capitan a écrit:

Bon, à les regarder comme ça, c'est vraiment pas glorieux... Mais indépendamment d'un bourrinage excessif, on sent que les joueurs polonais, russe et suédois manquaient terriblement à l'équilibre du jeu.

Hem, non, je ne relèverai pas, je note juste que je dois te faire une petite remarque mesquine à la prochaine occasion.

A l'est, en 1560, le revenu de la Turquie était environ 10 fois celui de la Russie. Et à part un vague soutien financier espagnol, je ne pouvais pas espérer beaucoup d'aide. Alors forcément, c'était plus facile de guerroyer contre la Pologne (qui m'a déclaré la guerre je ne sais combien de fois par évènement), la Livonie (alliée du français en pleine guerre de religion), et la Suède qui, bon, franchement...

Je n'étais pas allié à la Suisse, à la fin ? Je me souviens l'avoir courageusement défendu contre une coallition franco-anglaise...

Je voulais dire "pas de russe avant 1560". Ce qui laissait tranquillement la Turquie défendre les Khanats - ceci dit, pour Kazan, je crois que l'évènement n'est simplement pas tombé.

Bref, une Turquie seule à l'Est pendant 70 ans, une Perse qui pouvait sans risque être réduite à une ou deux provinces, une Espagne qui a vite lâché l'affaire, et une interprétation un peu libérale des règles spéciales turques (avec une réforme de l'armée sous Soliman, en prime)... Autant d'éléments qui ruinaient d'avance l'équilibre de la partie.

Bon, mais ceci dit, il y avait des choses amusantes, qu'on peut essayer de retrouver. La croisade détournée par Venise ou l'extermination de deux générations entières d'Espagnols par Guillaume de Nassau, par exemple.