Croisade du tour 3

(réponse à Benoît en se replaçant au bon endroit)

Je pense que tu as quand même fait à peu près ce qu'il fallait dans cette croisade. Le siège de Moldavie était foireux de base. Avec seulement une artillerie par A+, il te fallait 2A+ pour faire un siège à -3 de base ce qui prend déjà pas mal de temps. En étant à 3MP de ton ravitaillement, ça fait 20% de chance d'attrition à chaque round qui est assez mortel avec 2A+ en renaissance...
L'assaut (avec tes 2/3 de bonus) aurait probablement été une meilleure idée.

En Serbie, tu as juste pas eu de chance aux dés. Les 2 déroutes sur mon feu, c'est juste bad luck. Bon, ça aurait pu être dramatique genre batailles majeure, mais ça a quand même coûté quelques soldats, campagne et fric...

SPA et VEN sont allés assez mollement dans cette croisade (1 pile chacun) et POR pas du tout (en chreatant pour respecter la lettre et pas l'esprit...) Tu es le seul à y être allé à fond alors que tu n'avais pas grand chose de gagnable au final. Bon, retarder TUR c'est toujours bien mais si tu fais le boulot des riches assure toi d'être payé d'avance.

Sans ton intervention, j'aurai eu une pile de dispo dans les balkans qui aurait sans doute pu empêcher la prise d'Hellas, voir défoncer du VEN avant qu'il prenne Raguse. Là, j'étais obligé de surveiller le Nord et de te gérer ce qui a permis à tes alliés de retirer les marrons du feu... à tes dépens en un sens.

Après, c'est aussi ton boulot que de te faire payer par VEN (et SPA) pour ralentir TUR, et quand la menace est sérieuse c'est normal que tu finisse exsangue et endetté... Si RUS est occupé pendant ce temps, ça va.

Elle s'est plutôt bien déroulée cette croisade, c'est ce que je disais, je n'aurai pas pu faire beaucoup plus.
Le seul problème, c'est le budget en fin de tour qui fut une catastrophe.

Concernant les combats, le milieu de la croisade ne fut clairement pas de mon côté avec les interceptions turques qui réussissent et tes jets au feu monstrueux. J'avais cependant fait un bon début avec un hongrois qui encaissait comme un goret et une bataille finale qui sauvait l'honneur.
Ce sont les sièges que j'ai loupé (de peu pour la Serbie cependant) qui m'ont fait mal, mais c'est un point des règles que je n'avais pas encore relu, je le ferai pour la prochaine séance (il y a tellement à lire).

Très vite, j'avais vu que mon intervention allait surtout servir à ouvrir la voie à Venise et à l'Espagne, je bloquais tes armées au nord ce qui n'était déjà pas mal à mon sens.
L'Espagne paye la dette polonaise de la croisade depuis la fin de cette dernière, Venise m'avait lâché quelques pièces avant mais est maintenue sous les dettes turques qu'elle finance...

Et bien entendu, mon but était surtout de te ralentir sur la suite de la période et de te ruiner.

Globalement je n'ai pas de regrets, peut être l'assaut en Moldavie que j'aurai du déclarer (voir ne pas y aller du tout et me concentrer en un seul point), puis voir l'état des finances polonaises suite à une croisade, ça n'a pas de prix.

Oui, tu aurais peut-être plus avoir plus de subsides catholiques à l'avance (en phase diplo et pendant le tour) pour pouvoir boucler ton budget sereinement.

En Serbie c'est effectivement pas passé loin, mais je gardais mon armée en réserve (et en matage de révolte en Asie mineure et en prise de Rhodes). Pas besoin de risquer mes troupes avant que la forteresse risque de tomber. Quand il y a eu trop d'usure dessus, je suis venu lever le siège. J'étais prêt à faire de même en Moldavie mais j'en ai finalement pas eu besoin. Un assaut, même raté, aurait pu me forcer à considérer la possibilité que la forteresse tombe sans préavis et obligé à agir beaucoup trop tôt par rapport à mes autres obligations...

Après, en Serbie, c'est clair que les fleuves favorisent la défense. Avec les bonus à l'interception pour ville amie, j'ai effectivement pu jouer avec succès au chat et à la souris et te cueillir à chaque tentative de passer le Danube. L'absence de la Valachie dans la guerre réduit le front à 2 axes d'attaque (Moldavie et Serbie/Bulgarie) et une armée au Kosovo permet d'en gérer un. Vous auriez sans doute du généraliser dès le début la guerre à la Valachie pour allonger le front. Là j'ai pu profiter de l'étroitesse du terrain pour placer correctement mes troupes moins nombreuse. Un front large permet de menacer effectivement plusieurs provinces suffisamment distantes pour ne pas être défendables avec une seule armée. J'aurais été obligé de laisser faire des sièges et de payer des campagnes pour les lever alors que là j'ai fait presque que du passif.

L'extension du conflit a été étudié, Grozny m'a proposé qu'on le fasse pour effectivement que tu ais un front large à gérer.

Le problème venait de moi, je craignais une défaite hongroise trop rapide qui aurait laissé la Hongrie sans défense sur les tours suivants. J'ai préféré garder un front plutôt étroit en l'absence d'informations sur les forces coalisées au sud pour éviter la débacle, au vu d'ailleurs de ces forces, je me dis que je n'ai pas mal fait.

Par ailleurs, question finance, tu avais pas choppe le truc d'emprunts / banqueroute, qui imho est vital aux Polonais et Russes pour survivre financierement. Tu peux, avec un risque relativement faible (au pire, et c'est chiant mais pas si frequent, des niveaux de manufactures) rembourser ainsi 100, voire 200 ducats de prets, tous les 2 tours. L'objectif du jeu, en gros, est de garder son tresor royal entre -100 et +100, et quand tu es officielllement pauvre, -50 et +50, pour minimiser les pertes a l'inflation (elle est encore basse, mais elle sera bientot a 20-25%, c'est plus la meme ;-) ). Apres, quand t'as une grosse depense, tu puises encore un peu dedans (idealement, tu pars plutot du haut de la fourchette -100/-50 -- +100/+50 que du bas), et tu compenses comme tu peux apres. Si t'es civilise, tu te demerdes pour rembourser tes prets. Si t'as pas de flotte de commerce, et que tu connais pas le mot "action domestique", tu peux largement faire des banqueroutes...

J'ai commencé à comprendre sur les deux derniers tours quand j'étais confronté au problème des prêts justement.

C'est vrai que si tu ne veux pas faire banqueroute souvent, tu dois laisser de côter pas de mal de dépenses vitales pour survivre sur le long terme. Jym m'a expliqué aussi comment essayer de gérer le budget pour laisser couler ce qu'il faut de prêt avant de lâcher l'affaire et repartir à zéro.